mercredi 31 mai 2017

Big Mama & Cie


Anax imperator
Anax empereur


Après Son Empereur, voici Son Impératrice, en ponte sur les trois premiers clichés,

la dynastie semble sauvée... Mais que la surface de l'eau est peu appétissante
(Critère de photographe, la libellule s'en contrefiche) ! Jeune femelle en repos
dans les hautes herbes sur la quatre. Le même mâle (?) que dans la série
précédente, deux jours plus tard, moins poseur mais encore de beaux restes.
Mâle en repos et mâle en vol (pas des meilleurs, mais c'est le premier de la saison !)
Images des 27, 28 et 30 mai.










vendredi 26 mai 2017

Gros Pépère...


Anax imperator
Anax empereur


Dieu me pardonne, mais en ce jeudi d'Ascencion, j'ai bien cru monter au septième ciel :

Sa Majesté en personne a bien voulu se poser (et poser) pour moi, mais non pas
une seule fois, ce qui en temps normal est déjà un petit nirvana, mais bien une bonne
quinzaine ! La mini mare (qui fait le maximum), 80 mètres carré au mieux, de la rencontre
était à mon arrivée occupée par 3 ou 4 Libellula quadrimaculata, quelques dizaines
de Coenagrion puella, et donc Lui, accompagné au début d'une femelle, qui aurait
bien voulu pondre, toujours empêchée par les Quadri, ou même le mâle Anax, 
brûlant d'envie de lui conter à nouveau fleurette. Le dit mâle se pose une première fois
sur une branche morte sortant de l'eau, puis recommence sur une autre que je "plante"
pas très loin ! Bon, pas toujours bien positionné, souvent à contre jour, s'envolant trop vite
et me présentant plutôt ses profils... Pas loin d'une heure de pur bonheur, 
qu'un remplissage de bottes n'a pas réussi à ternir. Pourquoi tous ces posés ?
Peut-être que les rafales de vent et les asticotages incessants des Quadri
lui imposaient des temps de repos ? Images du 25 mai.











Le seul cliché potable, et encore, de la Joséphine de service...



mardi 23 mai 2017

A donf' pour le Gomphe... (2)


Gomphus vulgatissimus
Gomphe à pattes noires


Je vous avais laissés sur un vrai suspense : ailes malformées ou non ? Eh bien non,

et tant mieux pour lui ! Difficile de chiffrer le nombre de malformations apparaissant
en cours d'émergence... Certains auteurs parlent de 5, voire 10 %, ou plus... Ce qui est sûr,
c'est que les malformées se remarquent plus, vu qu'elles restent en place plus longtemps...
Quant aux causes... Revenons à notre sujet : fin d'émergence en bonne santé, mais
plus compliquée, le vent se levant, et les ailes dépliées ont un effet girouette,
lumière difficile, et la visite d'un chien, charmant mais envahissant. 
Sur la 4, on remarque une goutte d'hémolymphe en bout d'abdomen.
Ce sang des insectes sert entre autres au dépliage des ailes en venant
gonfler les nervures (effet "langue de belle-mère", si l'on veut...)
Premier décollage : quelques mètres, et atterrissage en urgence sur un support
heureusement plus rigide... Derniers clichés et c'est le grand départ !
Images du 4 mai.















mercredi 17 mai 2017

Cordulia, y a !


Cordulia aenea
Cordulie bronzée

Une petite respiration entre les deux épisodes de l'émergence du Pattes Noires ?
J'ai ce qu'il vous faut, les Cordulia aenea tiennent toujours le haut du pavé, si on peut dire,
sur les étangs que je fréquente, à peine concurencées par Libellula quadrimaculata
qui s'installent peu à peu, les dernières émergeant encore...
Ce matin tout à  commencé par quelques vols, les belles semblaient bien disposées,
ce qui s'est confirmé en début d'après-midi, au débouché d'une allée forestière,
où ce mâle (que des mâles, à propos...) s'est posé devant moi, envolé, puis reposé,
sur un support certes pas des plus photogéniques, mais vu la rareté des dits posés,
on a fait avec... Avec peut-être les plus beaux yeux du monde des Libellules...
 Images du 17 mai.














vendredi 12 mai 2017

A donf' pour le Gomphe...


Gomphus vulgatissimus
Gomphe à pattes noires


De retour en Touraine après une semaine d'éclipse gardo-camarguaise...

La météo n'était pas de la partie, pluies  et mistraleucon, un vent de là-bas,
Ma première sortie du 4 mai par temps mi-couvert, au bord du Rhône
en amont de Beaucaire. Je n'avais vu que deux allumettes quand j'eus l'idée
d'aller visiter les carex au bord du fleuve, 5 ou 6 m en contrebas du chemin.
Et coup de chance :une larve est là, à 10 cm au dessus de la surface, à l'ombre,
impossible à shooter ! Alors j'ai ceuilli la touffe de carex, l'ai remontée
dans un endroit calme et bien exposé, et l'ai calée dans un roseau,
la larve demeurant toujours en place, bien sûr...
Deux minutes plus tard, premières contractions, euh ouvertures et c'est parti...
Vous remarquerez ce j'avais déjà lu quelque part, c'est que les Gomphes
n'émergent pas la tête en bas pour se redresser ensuite, mais sont
toujours dans le bon sens ! Des abdos d'acier !
En deux parties, sinon ce serait un peu long ! A la fin de cette première partie,
vous comprendrez que j'ai eu un doute sur l'issue du processus, à votre avis,
heureux événement ou triste fin ? Images non recadrées. Début à 14 h 18...